Lorsque dans l'immobilité D'un soir sans vent sous les pinèdes L'orange du soleil d'été Glissera sur les tuiles tièdes
À l'heure où chantent les cigales, Vous verrez le petit poète Galvauder ses rimes finales Puis, lentement, lever la tête.
Alors, tout comme un écolier Qui n'aurait pas fini sa page, Il filera par le sentier Côtoyant la vigne sauvage
Et, braconnier de rêves fous, Il franchira d'un bond la dune Pour épier le rendez-vous De la Mer embrassant la Lune. |