Barrez-moi le chemin
Qui conduit à l'été
De mille et un bleuets
Chatouillant les froments...
Coupez les hautes branches
Du sapin centenaire
D'où j'aimais, tête nue,
Effleurer les nuages...
Fermez à double tour
La porte de ma chambre,
Soufflez sur ma chandelle
Et, du cœur de la nuit,
Rendez à mon amour
L'allégresse de vie,
Qui jadis souriait
En me tenant la main. |