« Je desserrerai doucement » - Murmurait le petit poète - « Mes doigts crispés dévotement Sur mon surplis d'anachorète
Et, comme on déterre un chiendent Étouffant la fleur innocente, À deux mains de mon cœur ardent J'arracherai la vaine attente
Qui paralysait mon présent; Puis sur le pré de mon enfance Je retournerai, sautillant, Tendre mes bras à l'Espérance... »
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