À trompe envie tu mets Ta soif en quarantaine Préférant la disette D'une aride gamelle À la coupe remplie De riantes promesses Pouvant s'évaporer...
À trompe élan tu serres Tes deux poings dans tes poches Labourant dans tes paumes L'indomptable tendresse Qui, libre de vibrer Au doux d'un face-à-face Te rendrait vulnérable...
À trompe mots tu lances Brillamment les formules De slogans sus par tête Muselant, raisonnable, L'un peu fou de ton cœur Murmurant en sourdine : « Et... si tu étais... Toi ! » |