C’était l’obsédant casse-tête De la Mer épousant les Cieux Qui forçait le petit poète À fixer jusqu’à plein ses yeux
L’horizon tendu sur la ligne Immuable de l’Océan Lorsque verdâtre l’eau souligne Le bleu profond d’un Ciel sans vent.
C’était sans fin la même idée : « Qui des deux ? Mer ou… Paradis Rejoindrai-je d’une enjambée ? L’un… sans l’autre, ou bien réunis ? »
Fatigué, genoux contre terre Le front bas, presque prosterné, Il implorait dans sa prière : « Dites-moi si l’Éternité
Commence vraiment sur la ligne Et si, poussé par Votre Vent Le jour où Vous me ferez signe, Je nagerai tout en volant… » |