C'est dès lors où tout s'épaissit
Au
profond du petit poète
Et
que sans pitié ni répit
L'angoisse
dans son serre-tête
Étouffe en lui la Source claire
Qu'il
va s'asseoir blotti, prostré,
Fœtus
abandonné par terre
Afin
d'écouter sans bouger
L'enrêvante et calme musique,
Écharpe
à son âme d'enfant.
Alors
quand cesse la panique
De
son lourd désenchantement
Plume en main il trace d'un souffle
-
Ou d'un jet, c'est peut-être mieux ! -
Les
mots doux dont il s'emmitoufle
Pour
s'endormir au creux des Cieux. |