Ouvrir comme en passant
Ta Parole au matin,
Survoler mollement
Les mots déjà rancis
Du passage du jour
Puis… nouer mes chaussures
Et rejoindre en bâillant
L’impasse rassurante
De ma morne routine
Ou bien alors, nomade
Déposer sur le sable
Ta Parole au matin,
En mâcher chaque mot
Comme curieuse manne
Puis… pieds nus me lever
Et franchir, étonné,
Le passage du jour
S’ouvrant sur un chemin
Déroutant… avec Toi. |