Son cœur trop lourd à n’y pas croire Semblait charrier dans son flanc Les détritus de sa mémoire Qu’épaississaient, bourbeux, son sang. L’aube était basse et la marée Haute en son âcre salaison Dessinait comme une trouée L’invitant à plonger dedans. À son cou nu tel une pierre Son cœur immense il attacha Puis, aquatique mise en bière, Dans l’océan fou s’ennoya. |