Tourmenté, tu clamais sans trêve : « Vous, le Ciel, vous le voyez bleu Au travers des prismes d'un rêve ! Mais ce n'est que le reflet-jeu
De vos yeux teintés d'allégresse, De vos yeux perlés d'océans ! » Et nous, pour calmer ta détresse, Répondions : « Mire-toi dedans !... »
Tu criais : « Je ne puis vous croire ! Moi, je sais votre Ciel fautif ! Au travers de ma morne histoire, Je ne vois que le reflet vif
De mon cœur fiché d'une gouge, De mon cœur barbouillé de sang ! Regardez ! Le vrai Ciel est rouge ! Il se saigne au soleil couchant !... » |