De tout son cœur il lui offrit L'auriculaire de sa main Mais... c'est son bras qu'elle trancha, Le doigt ne lui suffisant pas ! C'est pour cela – mais oui, mais oui ! Qu'une manche de son manteau Bat de l'aile comme un oiseau Qui n'saurait plus voler très bien.
- Pauvre de lui ! Il est manchot !
De l'autre main il lui offrit Ses élans fervents de rêveur Mais... c'est son cœur qu'elle arracha, L'amour ne lui suffisant pas ! C'est pour cela – mais oui, mais oui ! Qu'un oignon bat le plat tempo, La nuit, le jour, à coups égaux, De ses peines et de ses bonheurs.
- Pauvre de lui ! Il est cœurchot ! |