Parviendrons-nous Ma tête À juguler l’imaginaire De trop de pensées mortifères Étranglant la réalité ?
Parviendrons-nous Mon corps À claudiquer entre les maux D’impasses sombres et souffreteuses Engluant tout bond en avant ?
Parviendrons-nous Mon cœur À désamorcer le tempo D’un amour fourbu d’habitude Accentuant la solitude ?
Parviendrons-nous Mon âme À croire en une infinité Bouleversant l’ordre des jours Qui sans fin recommenceront ?
Parviendrons-nous Mon Dieu À nous comprendre à demi-mots Au fil de Ton Souffle en murmure Ressuscitant la lassitude…
… il paraît que Toi Seul le sait … |