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PRINTEMPS QUAND MÊME

Publié le 21/03/2012 par Modotre

Non ! Je n'attendrai pas
Que l'Histoire décide
Au rouge des combats
D'une meute homicide

Si le printemps demain
Gardera de la guerre
L'âcre goût d'un destin
Le forçant à se taire.

S'il le faut je peindrai
Au gris de ma fenêtre
Tous les arbres de mai
Que je sais reconnaître

Et un nouveau soleil
Au toit de ma chaumière.
Puis, en tous points pareil
À la courtepointière

Afin que mes carreaux
Me préservent du pire,
Je tendrai mes rideaux
D'embrasses en sourire.

Marie-Claude Pellerin
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