Non ! Je n'attendrai pas Que l'Histoire décide Au rouge des combats D'une meute homicide
Si le printemps demain Gardera de la guerre L'âcre goût d'un destin Le forçant à se taire.
S'il le faut je peindrai Au gris de ma fenêtre Tous les arbres de mai Que je sais reconnaître
Et un nouveau soleil Au toit de ma chaumière. Puis, en tous points pareil À la courtepointière
Afin que mes carreaux Me préservent du pire, Je tendrai mes rideaux D'embrasses en sourire. |