Il se plaindra : « J'ai tant marché ! En immuable trajectoire Gravée à burin de mémoire Sur le béton de mon passé... »
Il gémira : « J'ai tant pleuré ! ... » Que tu lui tendras, pour y boire, Tes deux mains jointes en ciboire D'où jaillira sa dignité.
Alors tu le verras te dire Sans un mot son premier sourire Qu'intact il avait conservé
Au plus secret de son enfance Pour l'offrir à l'Éternité Dans un renouveau d'espérance. |