CADEAUX...

Parce qu’enfin quoi ! La mort : la grande Mort qui nous attend, qui nous atteint, qui nous éteint et nous étreint dans le silence de la terre ! Qu’en a-t-elle à faire de nos fleurs, de nos regrets, de nos remords :
« Ah ! Si j’avais su ! Il était tellement ça ! Elle était tellement ci ! »
Trop tard… trop tard… trop tard !
Comme si le « très-passé » les entendait, nos mots, et, dans sa neuve apesanteur, les emportait vers son ailleurs !

Tandis que l’autre mort : cette petite mort qui nous atteint, qui nous éteint et nous étreint dans le silence de « sur la terre » ! N’aurait-elle pas besoin pour survivre, dans sa glaçante pesanteur, d’un urgent souffle de chaleur. Chaleur du geste sans sermon disant l’amour, la compassion et l’humaine fraternité au-delà de nos maladresses !

… et tant pis si les mots amour, compassion, amitié et entraide peuvent sembler ringards, gentillets ou boy scout. J’aime à croire qu’en leur cœur épuré de clichés, ils sont de ceux qui offrent des cadeaux à nos Vies d’êtres humains remettant cent fois et mille fois l’ouvrage sur leur métier.

Métier d’hommes et de femmes suivant, même en boitant, cette étrange Lumière surgie d’un autre ailleurs et nimbant d’espérance leurs chemins broussailleux débouchant sur… la Vie !
Une Vie « pas sans toi ».
Une Vie « pas sans elle… pas sans lui… pas sans nous ni sans eux ! »
N’est-ce pas ce qu’Il nous Souffle en nous lavant les pieds, Jésus, le charpentier… Homme parmi les hommes ? Disons qu’à L’écouter, c’est ce que je retiens !