Et même si mon triste avant M'avait, lorsque j'étais enfant, Grimé de joie en trompe-l’œil Pour conjurer mon presque deuil...
Et même si mes faux-semblants Avaient écorché mes élans, A vive enfance, à tiède vie, Purgeant mon cœur jusqu'à la lie...
Et même si dans mon présent Je charrie à rouge de sang L'amertume au goût du poison Misérable de l'abandon...
... Il me reste encor pour demain Assez de rêves enfantins Pour franchir d'un élan vital Mon barbelé congénital. |