Recueils / Vers tendres et vers foncés /

LA MESSAGÈRE

Publié le 25/03/2012 par Modotre

Chignon sévère et trop serré
Auréolant son plat visage
Que ternissait, gris compassé,
Un regard dont le froid langage

Ne traduisait que le Devoir…
Triste robe à plis symétriques
Permettant juste d’entrevoir
Sous l’ourlet deux pieds apathiques,

Elle avançait à traîne-cœur
Pour offrir – ô ! Bonne Nouvelle ! –
Le feu de l’Enfer au pécheur
En guise de Vie Éternelle…

Marie-Claude Pellerin
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