Image : un peu comme un symbole...
Croire aujourd’hui !
J’affectionne ce titre s’ouvrant sur des billets nous donnant à puiser, dans des « hier » millénaires, matière à réfléchir pour notre quotidien. Ainsi, après Noël : contemplant sous l’étoile les santons de ma crèche, me revient, chaque année, cette même question : « Et moi, en d’autres temps ! Sans connaître la suite de l’Heureuse Nouvelle que l’on nomme Évangile, que m’aurait inspiré cet Enfant sur la paille ? Une âpre déception ? Une joie sans pareille ou une indifférence aggravée d’impatience ? Parce qu’enfin : en cette année zéro de nos calendriers, dans des zones occupées par les légions romaines, comment croire qu’un bébé souriant dans ses langes fut - Dieu parmi les hommes - le Messie, le Sauveur ? »
Si vous êtes de ceux qui cherchez à donner réponse à ma question, alors, d’un même cœur ouvert à l’Imprévu, rejoignons en Son temps – qui est aussi le nôtre ! - ce surprenant Messie marchant sur nos chemins !
L’entendant pardonner sans condition les fautes aux humains, comme nous, crierons-nous au blasphème contre le Dieu Très Haut d’un Ancien Testament, ou reconnaîtrons-nous, chamboulant à la fois nos principes et nos dogmes, Dieu Très Bas effaçant nos terreux dérapages ?
Le regardant manger au milieu de bonshommes pas très recommandables, nous offusquerons-nous ou serons-nous ravis qu’Il soit l’ami de ceux qui, comme vous et moi, ratent souvent la cible ?
En fait : choisir de faire halte à chaque rendez-vous où Dieu Se donne à voir en plein cœur palpitant de Son Incarnation, c’est d’abord héberger l’Enfant, l’Emmanuel, au berceau de nos cœurs, puis, un jour après l’autre, Le laisser, Fils de l’Homme, S’accomplir pleinement en Son humanité qui épouse la nôtre !
En L’accueillant, confiants – plutôt qu’en déposant frénétiques en Sa crèche la couronne d’épines préfigurant Sa mort - nous donnerons Sa chance à Dieu de nous apprendre à vivre pleinement notre métier d’humains de bonne volonté… toujours. Infiniment.
