« La Source a soif d'être bue. » Georges Haldas
L'ambiguïté du mot « imbu » En sa plus stricte phonétique Est qu'il tend à nous laisser croire Que l'on ne se boit pas soi-même. Mais ce n'est que trouble illusion Puisqu'imbu l'on se gargarise Des sécrétions de notre esprit, Abreuvant notre âme assoiffée Au puits de notre érudition.
... Tandis que, délicate et claire, Prisonnière et silencieuse, La Source, en nous, demeure « in-bue ». |