Avant
lui, toi et moi rêvions tout éveillés
Qu’en
riant nous voguions
Sur
l’épaule du vent frôlant le paradis.
Dans
l’ici maintenant de nos tâtonnements
Sous
un ciel cagoulé dévorant les étoiles
Fermons
très fort nos yeux
Pour
conjurer nos peurs
Et
rêvons, engourdis, l’espace d’un sommeil,
Que
ça y est, avec lui, toi et moi nous volons
À
cru sur un coursier nous exilant plus loin.
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