« Priez ! Mais priez donc ! » Rabâchait le prêcheur, Triste perroquet noir Planté sur son perchoir... « Priez ! Mais priez donc Pour que ce grand malheur N'arrive pas sur terre Aux jours glacés d'hiver ! »
Et le petit poète, Le derrière à l'étroit Entre les postérieurs Gras de deux Supérieures... Et le petit poète, Les yeux fixant la Croix, Priait pour qu'au contraire Tout arrive en hiver.
Il disait en canon Au prêche pastoral Qui maudissait l'hiver D'une voix de tonnerre... Il disait en canon : « Mon Dieu ! Est-ce normal Que l'on ose un dimanche Agiter noires manches
En épouvante-hiver Que vous fîtes si beau Avec sa neige blanche Gouachant les noires branches... En épouvante-hiver Qui confie aux rameaux Des arbres de Carême D'écrire cent poèmes
Sur Ciel cendré d'opaque Aux avant-jours de Pâques... » |