« J'ai la vie qui m'pique les yeux
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tête j'crois bien qu'il pleut
Pas beaucoup, mais un p'tit peu. » (Renaud-1979)Quel dommage ! Un été qui avait si bien commencé où, coeur ouvert au grand soleil, rien ne présageait la tempête d'un temps qu'on voulait sur « beau fixe » ! Quoi que... à bien y regarder : n'y avait-il pas eu, l'autre jour – mouton blanc dans notre ciel bleu – cet anodin petit nuage apparemment insignifiant ? Juste un mini mot de travers, une broutille sans importance, bref, un léger malentendu que nous avions laissé passer un peu comme si de rien n'était... un peu comme si de rien « n'été »... mais accumulant dans nos têtes – comme un troupeau de moutons noirs – des piques hérissées de colère ne demandant qu'à éclater !
Quel dommage ! Tandis que notre baromètre indique orage au lieu de beau, voilà que nos yeux foudroyants lancent d'étincelants éclairs qui, roulés dans un flot de paroles, déferlent sur notre entourage en vrombissants coups de tonnerre !
Ah ! Que ne vienne à notre rescousse...
Mais non ! Nous savons bien : l'anticyclone des Açores ne pourra en rien modifier la météo de notre cœur !!
Alors, pour la remettre à jour entre grondements et déluge, si nous ouvrions grand l’Évangile d'où bruissera, page après page, le Souffle sage et bienfaisant de Dieu calmant notre tempête... toujours. Infiniment.
