Piégé dans cette immensité
D’un monde où grouillent au pluriel
Des essaims de « je » trop nombr-eux
M’emmiellant jusqu’à la nausée…
Piégé dans cette immensité
M’arracher de la multitude
Et m’emmitoufler sur mon île
Où, dans un monde au singulier,
« Je »... dialogue avec son nombr-il. |