Recueils / Le temps n'a pas cru bon /

ACTE 12

Publié le 15/02/2012 par Modotre

… et – comme un condamné à vie
          à la frontière de ta mort
          où j’attends que l’on me délie
          de tout ce qui retient mon corps –
   Éperdument je me souviens
   Quand tu disais, prenant ma main :

   « Ta terre à toi … elle est mon Ciel ! »

… et je voyais tes rêveries
   fourmillonnantes d’irréel
   peindre au néant de chaque nuit
   une éternité de lumière : 
   toile d’esprit sur fond lunaire
   toile de cœur dans l’infini
   où par ta mort enfin tu vis.

Marie-Claude Pellerin
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