Retirant doucement Le grand drap de la nuit Piqueté de lumières, De son aile en mouchoir Une à une il essuie Les larmes de rosée Accrochées à tes cils Puis, messager du jour Aux frontières du rêve Dans un souffle murmure : « Entrouvre tes paupières Réveille-toi ! Regarde... Le blond sourire de Dieu Au jardin de l'aurore ! » |