Un jour d'état de grâce À l'heure où une à une Nos pensées se détachent De la lourdeur de vivre
Nous dirons le silence Autrement que sans mot Dans cette transparence Épurée par le Souffle
Qui mieux que nous saura, Au vrai de notre cœur, Recueillir nos élans Trop longtemps étouffés
Pour les oxygéner Et les ensemencer En l'espace éternel Où l'infini commence. |