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« Tandis qu'ils fixent son départ vers le ciel, voici, 2 hommes se tiennent devant eux en vêtements blancs. Ils disent aussi : « Pourquoi vous tenir à regarder le ciel ? » « Ils redescendent alors à Jérusalem et montent dans la chambre haute. » (Actes 1:10-11)
Yeux dévorant le Ciel,
Refusant l'évidence
De la réalité,
Ils restent et ils regardent...
Un peu comme on s'obstine
À conjurer l'instant
Débouchant sur le gouffre
D'un après barbouillé
D'absence et de regrets
Au verso de nos joies.
Et… s'il fallait quitter
pour mieux se retrouver ?
Yeux fixant leurs semelles,
Admettant l'évidence
De la réalité,
Ils partent et ils descendent...
Un peu comme on renonce
À maîtriser l'instant
S'ouvrant sur l'inconnu
D'un après jalonné
De peur et de confiance
Au flou de notre foi.
Et… s'il fallait douter
pour mieux tenter de croire ?
Yeux mi clos dans leur chambre,
Sublimant l'évidence
De la réalité,
Il prient et ils attendent...
Un peu comme on aspire
À engendrer l'instant
Oxygénant l'à vif
D'un après où l'Esprit
D'un souffle nous rejoint
En plein cœur de nous-mêmes.
Et… s'il fallait veiller
pour mieux se rêv-eiller ? |
